Tuesday, December 3, 2013

NaNoWriMo, c'est fini !

Eh bien, quelle aventure ça a été cette année !!
Au total, ce mois de novembre, ça a été 52128 mots écrits, une participation à une petite vingtaine de write-ins (rencontre dans des cafés pour écrire), je n'ai pas compté le nombre de word wars (guerres de mots : pendant un temps déterminé, 15, 30 ou 60 min par exemple, tout le monde écrit à fond, et à la fin on compare le nombre de mots écrits par chacun) ni de tasses de café, mais c'était substantiel, et surtout :

  • Plus de 35 000 mots écrits sur mon roman, en vrai, et utilisables.
  • Recommencer mon histoire au début pour la troisième fois. Et me rendre compte que plus ça va, mieux c'est (Ouf quand même, c'était pas gagné).
  • Plein de prises de conscience sur mes dynamiques d'écritures, les raisons pour lesquelles je bloque, et comment arriver à me débloquer pour écrire une histoire de telle façon que même si je suis un plan ou un scénario, mes personnages ne perdent pas immédiatement toute substance, et que je ne me retrouve pas à écrire des romances à la guimauve qui m'insupportent moi-même.
  • Plein de gens rencontrés, de conversations partagées sur plein de sujets y compris (de façon récurrente) Hunger Games, Twilight, Harry Potter, l'écriture, l'audition, la vie, les transports en commun, la nourriture, le sommeil, les projets des uns et des autres, etc...
  • Une envie furieuse de continuer à écrire, peut-être en adoucissant un peu le rythme tout en le gardant quotidien, pour pouvoir terminer mon histoire et aller plus loin.
  • Des lieux d'écriture un peu insolites, dans des cafés, mais aussi dans le bus et le métro ! Oui, je peux écrire dans le bus ou le métro, à partir du moment où j'ai une place assise :



Et aussi dans la maison symphonique ! Les gens, tous bien sapés et tout (remarque moi aussi, j'étais bien sapée, j'avais juste un ordinateur sur les genoux !), m'ont regardé bizarrement, mais j'ai réussi à écrire presque 500 mots en attendant le début du concert et pendant l'entracte. Preuve en image :



  • Tout un tas de doudous découverts. Petite histoire : pour ce reconnaître, aux write-in par exemple, où on ne sait pas qui sont les autres et les cafés sont déjà pleins d'étudiants et de gens avec des ordinateurs, chacun amène une peluche, un doudou (toutou au Québec) ou autre truc insolite. Et c'est sûr que comme ça, ça permet de se reconnaître, d'amorcer une conversation et de briser la glace direct (et aussi d'avoir les autres clients du café qui nous regardent l'air bizarre, mais bon, on s'habitue). Exemple d'un write-in particulièrement productif à Bobby McGee, mon café fétiche :



Vous vous en doutez peut-être, les miens sont les deux plus petits devant, une pieuvre au crochet que j'avais faite, et un colibri en feutre cadeau de ma moitié... Je n'ai pas traversé l'océan les bras chargés de peluches...

  • Une End party étonnante, à faire des jeux de société au Randolph Pub jusqu'à plus de minuit...


Et l'année prochaine, l'aventure reprend à Angoulême. Mais entre temps, j'espère que j'aurai gardé un rythme régulier d'écriture... Parce que mon roman est loin d'être fini et j'entrevois des changements de direction scénaristiques qui pourraient être très intéressants !

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