Tuesday, December 17, 2013

Toronto : Tenez-vous prêts ! (et en attendant, plus de neige, encore !)

Aujourd'hui, je rentre d'un weekend prolongé à Toronto. C'est ma première escapade hors de Montréal, alors j'ai plein de choses à raconter. Mais d'abord, il faut que je me repose un peu, que je me remette au travail (parce que oui, bon, quand même), et que je trie mes photos.
Vous en saurez donc plus sur mon séjour à Toronto dans quelques jours. Pour vous faire patienter, donc, voici quelques photos de... neige, bien sûr ! Ce sont des photos prises le lendemain des dernières chutes de neige, au moment où la neige est encore belle et poudreuse...


Faut pas être pressé de prendre sa voiture...

Aaaah de la neige encore immaculée où personne n'a marché !!

La hauteur de la neige... Une petite dizaine de centimètres en une journée...

Le petit parc à côté de chez moi...

Derrière ces vitres se cache la piscine (gratuite eh oui) où je vais nager toutes les semaines... À moins de 5 min à pied de chez moi.

Ma botte dans la neige. Elles sont bien mes bottes, hein ?

Je n'envie pas ceux qui vont devoir rentrer à vélo ce soir...


Un banc sur Ontario... Bon, ben on va pas s'asseoir, hein !

Et voilà ! À dans quelques jours pour les nouvelles de Toronto !

Sunday, December 15, 2013

Promenade au Mont Royal en hiver...

L'autre jour, juste avant la nouvelle neige d'ailleurs, c'était dimanche, et je me suis dit que ça faisait longtemps que je n'avais pas vu la vraie nature de près. Il était déjà 15h, soit moins de deux heures de jours restantes, mais je suis sortie de l'appartement et hop, en route pour le Parc du Mont Royal. Sachant que, depuis chez moi, il faut au moins une heure pour y aller, et ce quel que soit le côté par lequel j'y arrive.
J'ai donc décidé d'y aller par le Lac aux Castors. Cela faisait longtemps que je voulais aller voir ce lac, voilà donc l'occasion. Et me voilà partie, bien emmitouflée mais pas trop parce qu'il ne faisait pas si froid, et en plus il n'y avait quasiment plus de neige en ville. Enfin, dans mon coin en tout cas. Parce qu'en descendant du bus sur Côte des Neiges, j'ai compris pourquoi ça s'appelait comme ça... Eh oui, étonnamment, ici, il y avait encore pas mal de neige. Je monte donc la côte (oui elle porte vraiment bien son nom, cette rue), et j'arrive sur le Lac aux Castors. Surprise : je n'avais pas pensé qu'il serait complètement gelé !


Oui, et couvert de patineurs ! J'ai vu des gens venir avec leurs propres patins, et il semble y avoir la possibilité d'en louer sur place aussi... Y compris avec mini déambulateurs pour petits qui apprennent à patiner !




Mais attention, moi je ne suis pas en patins, mais en bottes, et voici à quoi ressemble le chemin à côté du lac...


Une patinoire, tout pareil, donc ! Et plus loin, entre les arbres :




Je décide donc de m'éloigner du Lac aux Castors pour me balader un peu dans le parc... Mais voilà, la plupart des chemins sont gelés, et la nuit est en train de tomber :


Et j'ai vu des gens courir là-dessus !

Par contre, y a pas à dire, c'est beau. Les arbres tous nus, la neige presque immaculée (mais gelée et qui craque quand on marche dessus) sur les bords du chemin, la nuit qui tombe...


Mais tout est très illuminé, à coup de réverbères oranges... Et c'était la nature que je cherchais. Quelque chose manque donc. Jusqu'au moment où je trouve un petit chemin enneigé (et gelé, parce que sinon, où est le fun, hein ?), qui m'emmène au cœur d'un espace silencieux, sans lumière, et sans personne... L'impression d'avoir atterri d'un coup dans un autre univers... C'est beau. On peut faire des câlins aux arbres en paix...


Je découvre même des petites cabanes à oiseaux... Mais bon, la nuit commence vraiment à tomber,


Oui, vraiment...


Et je retourne à la civilisation. C'est beau aussi...


Friday, December 13, 2013

Nouvelles neiges !

J'avais dit que j'allais me faire à la neige et que je n'en parlerais plus... Bon, ben c'est pas encore le cas. Tandis que j'écris ceci, la neige tombe à gros flocons, et je vois des automobilistes courageux qui, engoncés dans leur manteaux d'hiver, bonnets, capuches et gants, déneigent tant bien que mal leur voiture à la brosse. Ça marche pas mal et c'est assez rapide, avec une brosse étroite à long manche. Mais c'est peut-être aussi parce qu'il n'y a pas plus de 5 cm de neige sur leur voiture pour l'instant.

Bon, donc. Après mon dernier article sur la neige, j'étais surtout restée sur le fait qu'il neige, et dès le lendemain matin, on retrouve une sorte de bouillasse infâme dans les rues (ou du verglas, suivant la température extérieure), et adieu la jolie neige blanche. Au final, on s'attend à des paysages immaculés et en fait on a juste de la neige grise et sale, et des trottoirs glissants. La preuve d'ailleurs dans la nouvelle neige de lundi dernier :
Le lundi soir, je vais à la piscine, et il neige. Je suis ravie, tout est beau, et je prends des photos.





C'est là où ça comment à être joli, les décorations de Noël :



Mais le lendemain, il fait chaud, et ça commence à fondre. C'est tout de suite beaucoup moins beau. Et au bout de quelques jours, on a ça :





Beaucoup moins beau, déjà. Et puis là, lundi, de nouveau, la neige. Une jolie tempête de gros flocons blancs qui me surprend quand j'ouvre mes rideaux le matin. Et tout est magique est beau de nouveau !








Wednesday, December 11, 2013

Montréal insolite

Au fur et à mesure de mes découvertes à Montréal, j'ai vu tout un tas de choses insolites, et par là j'entends des choses qui m'ont surprises au premier abord, et que j'aimerais partager avec vous...

Les petits, quand ils sont emmenés quelque part à pied, au lieu de se tenir bêtement par la main 2 par 2, eh bien ils tiennent tous une sorte de long bout de tissu avec des trous. La photo n'est pas très claire, mais on voit que l'accompagnatrice devant tient le bout de la pseudo "corde" et les enfants se tiennent tous au milieu. Pas mal !



Quand j'ai vu ça pour la première fois, j'ai pensé qu'il y avait des place réservées pour les vélos, genre l'habitant de cet appartement a cette place réservée pour mettre son vélo. Et en fait pas du tout. La place réservée se réfère à la place de parking pour voiture qui est derrière moi quand je prends cette photo, et il se trouve qu'il y a un vélo sur le poteau. Pfff...



Sur Ontario, en me baladant, je suis tombée sur un temple bouddhiste vietnamien... C'était vraiment étrange dans le voisinage :



Ici, les pubs sont distribuées en poches publisac... Je me rappelle de mes deux mois de distribution de prospectus en France, et je me dis que c'est tellement plus simple ici (sauf quand il y a de la neige partout et que les boîtes aux lettres sont à l'étage, avec des escaliers verglacés...) :



Les traductions peuvent être assez approximatives...



Quartier gay : Tout est gay, même l'équivalent d'Easycash :



T sansregret, complexe funéraire. Tout est dans le titre !



Les foufounes électriques, hein !! C'est un café :



Sur Saint Denis, il y a des sortes de bulles colorées dans les arbres. C'est super joli :




Un doudou sous le pare-choc arrière d'une voiture, je l'ai vu aussi :



Le pompon !!


Monday, December 9, 2013

Une soirée symphonique impromptue

C'était il y a un peu plus d'une semaine. J'étais en train de finir tant bien que mal les 50 000 mots du NaNoWriMo, quand je reçois un message sur Facebook.
Petit flashback : quelques jours plus tôt, une amie Facebook avait dit qu'elle avait un billet pour un concert symphonique, à donner parce qu'elle ne pouvait pas y aller. J'avais mentionné mon intérêt, mais étais malheureusement arrivée trop tard... Du coup, j'avais abandonné l'idée et me concentrais sur mon roman, tranquillement.
Message Facebook, donc, d'une personne que je ne connais pas, et qui me dit que c'est elle qui avait eu le billet mais qu'elle avait la grippe et ne pourrait pas y aller. Est-ce que je voulais le billet, finalement ? J'ai donc sauté sur l'occasion, dit oui, et me voici sur les trottoirs verglacés en route vers le métro, pour récupérer le billet, puis vers le bus pour aller à la Maison Symphonique, Place des Arts. Je prends mon ordinateur avec moi, parce que j'ai encore de l'écriture à faire, avec tout ça...

Et je me retrouve, au milieu d'une foule de gens bien habillés et, on va dire, de vingt ans de plus que moi (et plus), à monter les escaliers tout en haut pour accéder au balcon.
En chemin, je découvre un petit groupe de guitares classiques d'une école des environs, qui joue un morceau tout mignon :



Puis je découvre la grandiose salle de la Maison Symphonique, où les musiciens sont déjà installés (nous sommes 30 minutes avant le début du concert) :


La lumière s'éteint, et le chef d'orchestre (Yannick Nézet-Séguin) arrive, puis explique le concert. Au programme :
  • The Young Person's Guide to the Orchestra, op. 34 (1946) - Britten
  • Kindertotenlieder, pour voix et orchestre (1904) - Mahler
  • Wesendonk-Lieder, pour voix et orchestre (1858) - Wagner
  • Prélude et Liebestod, de l'opéra Tristan und Isolde (1865) - Wagner


Cinq contrebasses sur scène, sept violoncelles, deux ou trois bassons selon les morceaux, et un tuba. Il y avait des basses. C'était fabuleux. Les violons et altos étaient géniaux eux aussi, et surtout, c'était prodigieux de voir la danse des archets, et celle du chef d'orchestre que la musique semblait animer jusqu'au plus profond de lui-même.
J'ai surtout aimé Britten. J'ai reconnu quelques accents qui m'ont fait penser à Prokofiev (Pierre et le Loup) et Saint Saens (Carnaval des Animaux, Danse Macabre). Bref, je suis vraiment partie avec la musique.
Puis, les Lieder de Mahler et, après l'entracte, de Wagner, avec la soliste contralto Marie-Nicole Lemieux. J'ai moins accroché. Avec mes problèmes d'audition, j'ai eu vraiment du mal à entendre la soliste. C'était décevant, parce que j'apprécie vraiment un concert avec une soliste dans ma tessiture. Mais là, je la voyais vaguement chanter (et encore, j'étais loin et j'ai regretté d'avoir oublié mes jumelles), mais la plupart du temps, sa voix se confondait totalement avec les instruments. Les rares fois où je l'ai vraiment entendue, c'est quand elle chantait dans les aigus, ou en forte ou fortissimo. Je me suis rendue compte qu'elle avait une belle voix, riche et chaude. Mais ça ne m'a pas beaucoup touchée, et j'ai eu du mal à rester concentrée dans la musique.
Tristan et Isolde, c'était bien aussi mais c'est quand même Britten qui m'a le plus touchée.

C'était une belle soirée totalement inattendue, et je suis bien reconnaissante d'avoir pu en profiter. Je retournerai bien à la Maison Symphonique, mais je pense que je choisirai plutôt de la musique instrumentale pour ne pas être trop pénalisée par mon audition.

Et un petit compte-rendu du concert dans La Presse :
http://www.lapresse.ca/arts/musique/musique-classique/201311/30/01-4716258-om-nezet-seguin-encore-une-fois.php