Tuesday, November 19, 2013

Cirkopolis

C'était mercredi dernier. Je suis allée voir le dernier spectacle du cirque Eloize, Cirkopolis. Eh bien c'était une bonne idée. J'adore ce genre de spectacle de cirque, avec que des acrobates qui mettent en scène une histoire pleine d'humour et de prouesses. Et de poésie. Et d'émotions.
Cirkopolis, c'est tout l'art du cirque, la fantaisie qui se cherche et se révèle sur un fond d'univers citadin gris et abrutissant. Grâce à des images projetées sur le fond de la scène, on a l'impression d'entrer dans les rouages les plus grinçants et rouillés de la ville.
Bon, je n'ai pas pu prendre de photos du spectacle, vous vous en doutez, mais il y a pas mal de vidéos qui circulent sur internet, comme ici ou .
Je peux juste vous montrer que j'étais bien placée :


Bon, voici quelques moments du spectacle :
La première danseuse au cerceau dans sa robe rouge, qui vient casser le gris ambiant et qui semble tellement s'amuser avec son cerceau, m'a tiré des larmes. Direct. Il y avait quelque chose de touchant, de beau, de joyeux, mais presque triste en même temps, qui m'a émue.
Les trois femmes en robes rouges qui semblent volter sur un trapèze. Grâce, force, beauté, soutien, et humour du gars qui reste planté en bas, à essayer de les attraper. 
La force et la grâce des deux hommes qui font des acrobaties super impressionnantes l'air de rien, comme si c'était facile.
La raideur des roues allemandes avec jusqu'à cinq ou six hommes qui font des acrobaties avec en même temps. Quelque chose de dur et d'implacable, et puis à la fin l'homme qui reste seul à tourner comme un fou dans sa roue, sans fin, comme un hamster, comme une sorte de maladie mentale d'une société qui emprisonne.
C'est aussi la première fois que je vois quelqu'un faire du diabolo de façon romantique, comme s'il racontait une histoire d'amour.
La sensualité de chaque acrobate dans son rapport avec son trapèze, cerceau, corde raide, barre verticale ou autre agrès. 
Et la scène finale ou on aurait tous bien aimé que ça dure encore un peu...
Une chose est sûre, s'ils refont un spectacle avant que je parte, j'y serai.


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