Les Journées de la Culture - 1ère partie

Le weekend dernier, de vendredi à dimanche, c'était les journées de la culture à Montréal. Il est paru pour l'occasion une brochure plutôt conséquente qui recensait TOUS les événements, visites et autres démonstrations qui étaient offerts dans ce cadre-là. Dans TOUT Montréal. Inutile de dire, c'est impossible de tout lire. Je suis donc tombée, au hasard, sur un économusée de Lutherie, et sur l'école du cirque.
Il y avait aussi des visites du bâtiment du Cirque du Soleil, et ça m'aurait bien plu, mais c'était le vendredi matin, et le vendredi matin il fallait que je travaille (quand-même...).
Ma colocataire de Villeneuve sur Lot était aussi partante, et nous avons donc partagé ces deux visites. Nous voilà donc parties, vendredi après-midi, vers le centre ville, près du quartier des spectacles, où se trouve le luthier.  Il s'agit donc d'un économusée, mais aussi d'un atelier où sont fabriqués et réparés violons, violoncelles et contrebasses dans les règles de l'art.

La visite commence donc avec l'explication de la construction d'un violon (qui prend, vernis inclus, facilement 6 semaines tout de même). Puis une petite explication de l'histoire du violon, avec la façon dont les artisans sont passés de la viole de gambe au violon, comment le violon a été mal reçu du public au début parce que ça jouait trop fort par rapport à la viole, mais comment les musiciens, eux, ont bien apprécié l'instrument pour les mêmes raisons. Le guide, un français qui apprend la lutherie du violon, est passionné, drôle et anime vraiment bien la visite.

Il nous explique qu'il a commencé par apprendre à fabriquer des guitares, pour finalement se tourner vers la lutherie des violons. Il raconte que la fabrication des guitares inclut tout un tas de produits qu'il vaut mieux ne pas manipuler sans masque et gants, alors que dans la fabrication du violon, tout est naturel. Et il nous fait ensuite visiter l'atelier, où il nous montre les petites fioles de colle et de vernis dans des bouteilles d'eau en verre. Et en effet, tout sent bon.

C'est un endroit d'où il est difficile de sortir. D'abord parce qu'on s'y sent bien, ensuite parce que tout est fascinant, et enfin parce que juste au dessus de la porte et en haut des murs, il y a ce genre d'instruments :

Et puis aussi... Celui-ci, qui s'appelle guitarron et est utilisé par les mariachis mexicains. C'est en fait une sorte d'énorme basse acoustique à 6 cordes avec les dos rond un peu comme un bateau...

Quel truc, hein !!! 

Ce billet devenant longuet, l'école du cirque, ce sera pour demain !