Un beau lundi de février, me voilà partie pour essayer le ski de fond pour la première fois de ma vie... J'ai rendez-vous avec une amie au Mont Royal, à côté du Lac aux Castors, dans la bâtisse où ils louent les skis, raquettes et patins...
Il fait un temps fabuleux, un ciel tout bleu, une neige parfaite, il vient de retomber une bonne vingtaine de centimètres tous neufs, et même pas trop froid. Parfait, donc.
La preuve en images :
En attendant mon amie qui a ses skis à elle, j'attends pour en louer... Une heure ou trois ? Bon on va commencer avec une heure...
Et hop ! Moi sur skis !
J'ai l'air à peu près aussi à l'aise qu'en patins (à glace, à roulettes, peu importe, dès que ça glisse, moi, ça me détend pas...). Et nous voilà parties. La piste débutants de ski de fond commence par une chouette montée. Alors, comment on monte en ski de fond ? En canard ! Sauf que moi, en canard, mes skis se glissent l'un sur l'autre à l'arrière, et je m'entrave moi-même ! Je décide de monter sur le côté, et ça prend du teeeeemps... Mais bon j'y arrive. Et après un peu de plat, hop hop hop, j'avance un peu même si pas vite, mais surtout je commence à comprendre un peu comment on fait pour avancer, et tout ça. Mais je tire beaucoup sur mes bâtons, et je sens mes bras qui commencent déjà à fatiguer. On est parties depuis 10 minutes seulement... Et là paf ! Une descente. Comment vais-je faire cela ? Déjà en ski de descente j'assure pas beaucoup mais alors là, avec des skis tous fins et des chaussures qui sont même pas accrochées derrière, j'ose pas imaginer... Mon amie se lance, y arrive sans problème et m'attend en bas. Bon ça n'a pas l'air compliqué, j'y vais. Mais évidemment vu que je suis à peu près aussi souple que mes bâtons, au milieu de la pente boum je me retrouve sur les fesses. Les skis sont toujours dans le bon sens, même pas mal je me relève et termine comme si de rien n'était. Bon c'est peut-être pas si difficile après tout. On continue, encore du plat, une montée (décidément le canard ça marche pas bien pour moi) et une descente. Mais là on est un peu hors piste, vu que la piste qu'on suivait était devenue trop dure pour une débutante. Donc on a une petite descente à faire, dans la poudreuse, avec une bosse au milieu. Bon... Je me motive. Mon amie part avant moi, aucun souci. Sachant qu'il y a environ 20 à 30 cm de poudreuse avec juste 2 marques de skis de fond au milieu, j'y vais, et évidemment mon équilibre est trop précaire, et puis avouons-le je suis terrifiée et je tombe en pleine pente (que dis-je, au début de la pente !)... Bon alors la poudreuse c'est plutôt mou, ça donne l'impression de tomber dans un nuage. Pas de problème donc. Mais alors pour se relever, c'est une autre histoire. J'ai l'impression de me débattre dans du yaourt, un peu comme si j'étais tombée de mon kayak à un endroit où j'ai pas pied, et je dois me remettre dedans sans le remplir d'eau. Ha ! J'ai dû mettre plus de 5 minutes à me relever, après m'être tordu les chevilles et les genoux dans tous les sens et après avoir finalement enlevé un ski pour m'y retrouver. Mais ouf, j'y suis arrivée, et la descente d'après je suis pas tombée ! Ha !!
Conclusion : Les sports de glisse c'est pas mon truc, mais j'aime bien essayer quand même. Il faudrait que j'essaie d'en faire au moins une autre fois, et puis j'aimerais faire une sortie en raquettes aussi...
Et voici notre arrivée au Lac des Castors après cette heure de ski de fond mouvementée (pour moi du moins). J'ai mis bien 3 ou 4 jours à me remettre des courbatures !
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